Chargement à Limay
Les responsables du silo le plus moderne d'europe nous invitent à visiter leurs installations.
Voici le circuit des céréales depuis leur arrivée au silo:
Lorque le camion de grain arrive, la marchandise est analysée, afin de déterminer la cellule de stockage (reservoir où sera stocké le grain).
Le camionneur reçoit un badge, contenant toutes les informations de calibre, poids spécifique, pourcentage de proteïnes, d'humidité. Il vide dans une fosse reliée à la cellule.
Le grain s'il est trop humide est dirigé vers le séchoir
S'il est bien sec, il monte dans des bandes à godets, en haut du silo.
Tout le long de la montée, des aérateurs puissants, débarassent le grain des impuretés.
Arrivés au sommet, les grains passent dans des trieuses calibreuses qui les répartissent selon leur taille,
les gros pour le maïs, jusque aux plus petits pour le colza
Puis,grâce à un tapis roulant très rapide, jusqu'à 600 tonnes à l'heure, les grains vont rejoindre la cellule de destinatin. Le tapis de 120 mètres de long passe au dessus des cellules et s'arrête au dessus de celle concernée, le grain s'écoule par le côté du tapis dans sa cellule
Pour chaque commande, le silo peut faire des mélanges de differents grains dans les proportions désirées, en automatique ou en manuel
Afin de pouvoir vider les cellules , les nettoyer et surveiller l'installation, un couloir longe la base des reservoirs sur 120 m. Tout le silo est en pression positive, afin d'éviter que la poussière ne vole.
Des croix sont peintes sur le sol, si le tecnicien ne les voit plus, c'est qu'il y a un problème de poussière, et potentiellement un danger d'explosion.
Tout chargement à livrer, passe dans la balance qui pèse et délivre le grain vers le bateau deux tonnes et demi par deux tonnes et demi
Chaque cellule, le silo, le séchoir sont en permanence ventilés afin d'éviter des points de chauffe du grain, tout est surveillé et réglé par ordinateur en salle de contrôle
Un grand merci au technicien pour ses explications, très claires, il nous a soufflé
et à Yoann Bouchard, qui a participé à l'article et nous a aimablement prété ses photos