Bac à traille
Sur le Rhône, on trouve des bacs depuis l'antiquité
Ils transportaient les gens et matériaux d'une berge à l'autre
Les premiers bacs sont libres, dirigés à la rame ou avec de grands bois, il faut utiliser le courant et décrire une trajectoire
LE BAC A TRAILLE
La « traille pendulaire » facilite le travail du passeur.
Ce système emploie le principe de la captation d’énergie. Le bac est
retenu par une corde (la « traille ») ancrée en amont, au milieu du
fleuve et soutenue par des flotteurs. Grâce au courant et par l’action
du gouvernail, la barque dérive d’un bord à l’autre en dessinant un arc
de cercle autour du point d’amarrage.
La « traille traversière », améliore encore cette technique : de part
et d’autre du fleuve, deux tours de hauteur suffisante pour laisser
passer les bateaux sont reliées par un câble. Sur ce dernier, un
système de poulies permet la fixation et le déplacement du bac par le
biais d’un deuxième câble. La traversée est plus sûre et régulière.
Le Rhône a longtemps séparé le Royaume de France (rive droite) et le
Saint Empire Romain Germanique (rive gauche), soit en langage marinier,
“ riaume ” et “ empi ”.
Le long du Rhône, on peut encore voir les tours, vestiges des trailles
Puis le château de la Voulte sur Rhône. Le nom du village vient de Voltas, qui voulait dire méandre (du Rhône)
On voit de plus en plus de bateaux fluvio maritimes sur le Rhône
Dans le sud, peu de pluie et début de sècheresse. Nous observons un feu au nord de Montelimar